Publié dans Economie

Douane malagasy - « Un ariary investi doit rapporter au moins 1 000 ariary », dixit Lainkana Zafivanona

Publié le jeudi, 30 janvier 2020

La rentabilité de mise. Dans le cadre de la célébration de son bicentenaire mais aussi de la journée mondiale des douanes, la douane malagasy a lancé son plan de redressement, mardi dernier, au Carlton Anosy. Ce plan stratégique vise notamment à améliorer les activités de l’administration douanière autant sur la qualité des services que sur les recettes, et ce, d’ici les trois prochaines années. « Dès l’élaboration de ce plan l’année dernière, nous avons déjà identifié tous les moyens nécessaires à notre portée pour sa réalisation.

Ce plan comporte notamment trente points à réaliser. Ils sont tout autant prioritaires les uns que les autres. Les investissements sont ainsi incontournables. En tout cas, un ariary investi dans ce projet doit rapporter au moins 1 000 ariary aux caisses de l’Etat » a déclaré Lainkana Zafivanona, directeur général de la Douanes malagasy, durant la présentation du plan. Ainsi, l’administration douanière malagasy va investir sur de nombreux plans comme la dématérialisation de services, les infrastructures ainsi que le renforcement des capacités de ses collaborateurs. « L’idée étant de réduire les délais de dédouanement ainsi que l’intervention humaine pour limiter au minimum la corruption », a rajouté ce responsable.

Partenaires techniques

En tout cas, la mise en œuvre de ce plan de redressement de la douane sera appuyée par des partenaires techniques comme Afritac Sud, un bras régional du Fonds monétaire international (FMI) dédiée au renforcement des capacités.  « Madagascar figure parmi les pays prioritaires du FMI, c’est pourquoi nous tenons à apporter notre soutien à soutenir la douane malagasy dans la consultation de ses parties prenantes mais aussi dans le développement du plan stratégique à travers tout ce qui est analyse contextuel et priorisation. Nous avons déjà contribué au développement du plan de redressement. Et des missions de Washington ont même fait le déplacement pour effectuer une analyse macroéconomique dans le but d’appuyer la douane dans les prévisions de développement commercial et économique et voir l’impact de ce plan sur l’économie du pays » a tenu à préciser Richard Chopra, un expert du FMI. La contribution de l’Afritac Sud se fera surtout dans le domaine du savoir-faire, notamment le programme de modernisation mais aussi les questions de gestion stratégique.

En tout cas, les trente points du plan de redressement seront tous entamés cette année, mais leur état d’avancement ne sera pas le même.

Rova Randria

 

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff